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HEIDEGGER AUJOURD'HUI

20-23 SEPTEMBRE 2019
UNIVERSITÉ LAVAL
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PROGRAMME

MERCREDI 20 SEPTEMBRE

Ouverture par Sophie-Jan Arrien (Université Laval)

Heidegger, ce qu’il en reste

Jeffrey A. Barash (Université d’Amiens)

L'histoire de l'Être comme mythologie politique

Jean-Claude Monod (Archives Husserl de Paris, CNRS / ENS)

Public, politique, posthume : politisation et dépolitisation de l'histoire de l'être

François Jaran (Université de Valence)

De l’inhumanité du Da-sein

Christophe Perrin (Université Catholique de Louvain)

Les Cahiers noirs, une page blanche ? 

Ovidiu Stanciu (Archives Husserl de Paris, CNRS / ENS)

« Renouveler le monde en sauvant la terre ». Heidegger 1936-1940

Christopher Sauder (Collège universitaire dominicain d'Ottawa)

De la ποίησις à la φύσις : la dimension aristotélicienne de la nouvelle interprétation de l’étant dans les années 1930

Jean Vioulac (Paris)

Ontologie, phénoménologie et technologie: le concept de « machination » chez Heidegger

JEUDI 21 SEPTEMBRE

Jean Greisch (Institut Catholique de Paris)

Heidegger et la question du mal radical

Dominique Pradelle (Université Paris-Sorbonne)

Système et historicité des sciences

Laurent Villevieille (Archives Husserl de Paris, CNRS/ENS)

Heidegger philosophe des sciences ? La détermination heideggérienne de la science moderne

Paul Slama (Université Paris-Sorbonne)

Nietzsche contre Heidegger : la question des valeurs et la métaphysique

Servanne Jollivet (Transferts culturels, CNRS / ENS)

Penser l'histoire après le tournant. Histoire de l'être et Ereignis

Claudia Serban (Université Toulouse-Jean-Jaurès)

Que veut dire Ermächtigung ?

Iain Macdonald (Université de Montréal)

Heidegger et Adorno : figures du possible

VENDREDI 22 SEPTEMBRE

Robert Bernasconi (Université d'État de Pennsylvanie)

The Malice of Rage: Schelling, Heidegger and the Phenomenology of Evil

Miguel de Beistegui (Université de Warwick)

Le temps d’une pensée

Emmanuel Cattin (Université Paris-Sorbonne)

Kyrios. Martin Heidegger et Karl Barth 

François Raffoul (Université d'État de Louisiane)

The Phenomenology of the Inapparent

Sylvaine Gourdain (Université Saint-Louis-Bruxelles)

Le retrait, la dissimulation et l’inapparent. La « phénoménologie de l’inapparent » : vers une phénoménologie de l’image ?

Camille Riquier (Institut Catholique de Paris)

Dialogues avec Heidegger : la vie ou la perte non consentie

David Espinet (Université de Fribourg)

Passée sous silence ? Heidegger, l’écoute et la dette hébraïque

 

SAMEDI 23 SEPTEMBRE

Elisa Bellato (doctorante, Université Laval/Université Paris-Sorbonne) 

Un nouveau mythe ? La question de l’origine et son seuil

Giulio Mellana (doctorant, Université Laval/Université Paris-Sorbonne) 

Qui est l’Eckhart de Heidegger ?

Jean Grondin (Université de Montréal)

La fusion des horizons et la tâche de comprendre l’engagement politique de Heidegger en se transposant dans son horizon d’attente

Claude Vishnu Spaak (Archives Husserl de Paris, CNRS / ENS)

Heidegger et l'événement de la différence ontologique

Ryan Coyne (Université de Chicago) 

Grand Politics and the Question of Survival in The Black Notebooks

 

Christian Sommer (Archives Husserl de Paris, CNRS / ENS)

Relire Heidegger : de l’aristotélisme phénoménologique à la mythologie de l’événement et au-delà

Programme en pdf

La publication de l’Édition intégrale (Gesamtausgabe) en 102 volumes touche à sa fin. Au-delà de tous les textes publiés du vivant de Heidegger, nous avons désormais à disposition tous les cours de Fribourg et de Marbourg, les traités « ésotériques » rédigés dans le sillage des Beiträge dans les années 1930-40 et les Cahiers noirs de cette période. La réception extraordinairement durable et féconde de cette pensée, singulièrement en France, paraît entrer dans une phase nouvelle. Le moment semble propice pour demander « ce qui est vivant » et « ce qui est mort » dans la pensée de Heidegger, en soumettant à discussion, après les avoir identifiées, ses percées réelles comme ses impasses. Notre colloque entend se concentrer moins sur les années 1920 et le maître-ouvrage Être et temps (1927) que sur la période longue et complexe qui s’ouvre avec la conférence L'essence de la vérité (1930). A partir du « tournant » des années 1930, il s’agira de mettre en perspective les concepts et les figures qui guident la pensée de l’Ereignis inscrite dans une Histoire de l’être, selon ses dimensions phénoménologique et herméneutique mais aussi théologique et géo-politique. Nous espérons que les questions multiples portant sur l’histoire, la technique, l’art, le mythe ou le divin seront susceptibles d’éclairer la nature et les limites de ce legs philosophique du XXe siècle, en évaluant sa postérité et son actualité pour nous, aujourd’hui. 

Vous trouverez les conférences enregistrées sur la chaîne de la Faculté de philosophie de l'Université Laval en cliquant sur leur titre respectif.

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